L’isolement par la marée, un évènement de plus en plus sollicitant.
La pêche à pied ou la simple promenade au-delà de l’estran génère la mise en œuvre des services de secours quand de basiques précautions ne sont pas prises.
La consultation des horaires de marées, la prise en compte d’éléments météorologiques qui peuvent modifier ceux-ci ou tout simplement l’absence de montre sont des éléments déclencheurs.
Les décalages entre les ports principaux et rattachés peuvent générés, tant dans les horaires que dans les hauteurs d’eaux, des différences sensibles.
Une dépression au large ou une rotation de vent fort peut entrainer aussi des variations sensibles ou des courants de surface rendant difficile le retour à terre.
Peut-il y avoir un risque de brume ? Quant à l’absence de montre…..
L’observation du terrain est aussi très importante, sommes-nous dans un isthme ? Le courant de marée peut-il s’inverser dans une zone périphérique avant de nous atteindre ? Le chemin du retour peut être plus long car la fatigue ou tout simplement le poids d’une bonne récolte va engendrer un déplacement plus long.
Enfin, prévenir de ses intentions (localisation, horaires) et se munir d’un moyen de communication est impératif.
Se promener ou pêcher en bord de cote à causé des décès et notamment en 2018.
Le nombre de personnes secourues ou assistées ainsi que le nombre d’opérations ne cesse d’augmenter.
Voici quelques tableaux faisant le point sur ce que les CROSS dénomment : ISOLEMENT PAR LA MAREE/ENVASE
Le bilan humain:
Les périodes de grandes marées ne sont pas les uniques moments durant lesquelles les personnes se retrouvent "piégées". Les coefficients entre46 et 95 connaissent 71% des opérations en 2018.
La répartition des zones sensibles:
Ci-dessous un compteur de mise à jour des opérations engagées depuis le 1° janvier 2019: